
LOUP : le Sénateur Arnaud Bazin interroge le ministère de la transition écologique et solidaire
20 juin 2020
Malgré la consultation publique, 1430 renards seront tués par tirs de jour comme de nuit en Seine-Maritime. AVES France saisit la Commission Nationale du Débat Public !
26 juillet 2020La société civile se mobilise, les élus se positionnent contre l’exploitation des animaux sauvages dans les cirques et contre le massacre des animaux par les chasseurs. Alors que l’exécutif continue de draguer les premiers escrologistes de France, pourtant responsables de l’effondrement de la biodiversité dans notre pays, il est temps de se réveiller et de changer d’ère. Reprenons le pouvoir, aujourd’hui encore entre les mains des fossoyeurs de la nature.
AVES France soutient le référendum pour les animaux (RIP) :
Nous avons une opportunité unique de faire avancer les choses.
Une grande majorité de Françaises et de Français sont sensibles à la cause animale mais, pour l’instant, rien ne bouge au niveau politique.
C’est pour cela qu’AVES France s’est joint à la vingtaine d’associations et aux nombreuses personnalités lors du lancement du Référendum pour les animaux : www.referendumpourlesanimaux.fr
Nous voulons que tous les citoyens puissent enfin donner leur avis sur la question, en votant POUR ou CONTRE 6 mesures fortes :
- Sortie de l’élevage intensif
- Interdiction de l’élevage en cage
- Fin des spectacles avec animaux sauvages
- Interdiction des élevage à fourrure
- Abolition de la chasse à courre, du déterrage et des chasses « traditionnelles » comme le piégeage des oiseaux à la glu
- Interdiction de l’expérimentation sur les animaux quand il existe une méthode alternative
Pour permettre à la population de s’exprimer sur le sujet et transformer ces propositions en loi, nous lançons un référendum d’initiative partagée (RIP).
Si nous sommes suffisamment nombreux et soutenus par une partie des parlementaires, le gouvernement sera obligé d’organiser ce référendum.
Les élus aussi se mobilisent… contre la vénerie sous terre
En 2019, Catherine Le Troquier, maire de Valaire, a pris un arrêté municipal pour interdire la vénerie sous terre sur sa commune.
En mai 2020, une vingtaine de parlementaires ont écrit à la ministre de la transition écologique et solidaire pour lui demander de mettre un terme à la vénerie sous terre, « mode de chasse cruel et incompatible avec la notion de bien-être animal ».
En juin 2020, à l’initiative d’AVES France, six organisations de protection de la nature et de la faune sauvage ont adressé au ministère une demande formelle visant à interdire la vénerie sous terre du blaireau.
Puis, le sénateur Guillaume Gontard a déposé une question écrite demandant au ministère « de bien vouloir interdire la vénerie sous terre, qui est un mode de chasse cruel qui relève d’une pratique d’un autre temps qui n’a plus lieu d’être aujourd’hui. » Ces derniers mois, plusieurs députés ont pris position contre la vénerie sous terre en interpelant le ministère de la transition écologique et solidaire via des questions écrites (Vincent Ledoux, Frédérique Tuffnell, Claire O’Petit, Élodie Jacquier-Laforge, Dimitri Houbron, Hubert Wulfranc…).
Le mardi 30 juin 2020, le député Vincent Ledoux déposait une Proposition de loi interdisant la vénerie sous terre, soutenue par Aina KURIC, Dimitri HOUBRON, Patricia LEMOINE, Jean‚ÄëCharles LARSONNEUR, Valérie PETIT, Pierre‚ÄëYves BOURNAZEL et Christophe EUZET.
A l’initiative du Groupe écologiste, le conseil régional Centre-Val de Loire a adopté un voeu pour l’interdiction du déterrage des blaireaux.
Lors de la séance plénière du 3 juillet 2020 du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, le groupe écologiste et citoyen EELV a présenté une motion pour retirer le renard de la liste des espèces « susceptibles d’occasionner des dégâts » en Nouvelle-Aquitaine.
AVES France soutient ces nombreuses initiatives qui prouvent que nous sommes tous dans l’attente d’une nouvelle ère, dans laquelle les chasseurs ne feront plus la loi. Nous demandons d’ailleurs aux préfectures et aux DDT de mieux prendre en compte l’avis des citoyens lors des consultations publiques. Certaines DDT, à la botte des fédérations de chasse, présentent chaque année les mêmes projets d’arrêtés. C’est souvent le cas de celles qui renouvellent tous les ans les périodes complémentaires de vénerie sous terre du blaireau, alors que celles-ci devraient être exceptionnelles et argumentées.
… ou contre l’exploitation des animaux captifs dans les cirques et les spectacles itinérants
1 an après la fin de la mission ministérielle sur le bien-être des animaux captifs, le ministère de la transition écologique et solidaire est aux abonnés absents. Les mesures « historiques » qui étaient annoncées sont restées des paroles en l’air. Nous espérons toujours obtenir la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques et celle des montreurs d’ours et de loups. Nous tentons de garder espoir, avec le dépôt le 30 juin 2020 de la Proposition de loi relative à l’amélioration de la condition animale et à la lutte contre la maltraitance par Laetitia Romeiro-Dias et Aurore Bergé, que nous avions rencontrées aux côtés de Four Paws et de la Fondation Brigitte Bardot le 12 novembre 2019, quelques heures avant d’apprendre la mort de l’ours Micha.
La société française est prête !
Soyons mobilisés et poussons nos dirigeants à transformer la France pour qu’elle rattrape enfin son retard sur le thème du bien-être animal.