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Mercredi 12 mai 2021 s’était tenu le procès pénal d’Alexandre Poliakov et de Dany Bruneau, plus connus sous le nom des « Poliakov ». Le couple de dresseurs était jugé pour avoir exercé des sévices graves envers des animaux apprivoisés, tenus en captivité, et détenu ces animaux dans un environnement ou des installations pouvant être causes de souffrances. L’association AVES France, qui suivait ces dresseurs depuis de nombreuses années, avait déposé une plainte en décembre 2019 et s’était constituée partie civile lors de ce procès.
Le verdict a été rendu le 1er septembre 2021. Depuis son annonce, nous sommes sidérés ! Quand la France prendra-t-elle au sérieux les affaires de maltraitance sur des animaux ?
Par une décision en date du 1er septembre 2021, le Tribunal correctionnel de Blois a reconnu Monsieur Poliakov coupable :
Le Tribunal l’a ainsi condamné à la peine principale de 4 mois d’emprisonnement assortis du sursis simple et à 150 € d’amende.
Le Tribunal a également reconnu Madame Bruneau coupable de la contravention de placement ou maintien d’animal sauvage apprivoisé ou captif dans un habitat, environnement ou installation pouvant être cause de souffrance entre le 20 septembre 2018 et le 17 octobre 2019 pour les psittacidés, et l’a condamnée à 150€ d’amende.
Le montant dérisoire des amendes prononcées résulte de la situation financière des prévenus, le Procureur ayant requis des peines qui ne « rajoutent pas de la misère à la misère », d’après ses propres termes lors de l’audience.
En conséquence, par cette décision, le Tribunal reconnaît les nombreuses carences des prévenus dans le soin des animaux et l’exploitation de leur établissement. Plus encore, le Tribunal a jugé l’infraction de mauvais traitements caractérisée sur l’ours Micha, aujourd’hui décédé.
Pourtant, les peines complémentaires demandées par nos associations (interdiction de détenir des animaux à vie, confiscation des animaux encore présents, placement de l’ensemble des animaux dans des établissements spécialisés…) n’ont pas été prononcées.
Dès lors, il appartient à la Préfecture de placer définitivement les animaux, et notamment les ours Glasha (désormais Franca) et Bony auprès des refuges qui les accueillent actuellement. Un retour de ces ours à Chauvigny-du-Perche est inconcevable compte tenu du dossier pénal existant à l’encontre de Madame Bruneau et Monsieur Poliakov et de leur condamnation pour des infractions graves.
Monsieur le Préfet, Madame la Ministre, il vous est donc demandé :
Il vous appartient dorénavant de protéger définitivement ces animaux des mauvais traitements, conditions de détention inadaptées et défaut de soins dont ils ont été victimes en raison de l’incapacité financière et morale de Monsieur Poliakov et Madame Bruneau.