
La Convention de Berne protégera-t-elle encore le loup ?
20 septembre 2024
AVES France à l’honneur dans le livre S’engager pour la nature de Terre Vivante
3 octobre 2024Loin des discours haineux de certains syndicats agricoles et de la chambre d’agriculture, AVES préfère miser sur le long terme en poursuivant son partenariat avec l’exploitation de M. Cotet, sur la commune de Verneuil dans la Nièvre.
Une expérimentation qui s’appuie à la fois sur des chiens de protection, des clôtures électrifiées ou simples mais doublées de haies hautes, et sur des moyens d’effarouchement également. Le fladry et les fox lights sont en phase de test depuis plusieurs mois.
Le sud de la Nièvre a été impacté par quelques attaques sur ovins en l’espace de 3 mois, sur des exploitations peu ou pas protégées. Verneuil se situe aussi dans le sud de la Nièvre, bien que ne se situant pas exactement dans la même zone, et jusqu’à présent, ces éleveurs ont été épargnés.
Nous le disons régulièrement, le risque zéro en matière de prédation n’existe pas. Mais on peut ralentir ou même décourager des attaques en multipliant les obstacles. Car la présence du loup est un aléa naturel qu’il faut intégrer dans la gestion des exploitations et dans le quotidien des habitants des zones rurales. Malgré le désintérêt marqué de la majorité des éleveurs du département, des représentants de l’Etat et même des élus, nous poursuivrons notre mission avec la conviction que le temps nous donnera raison.