Le déterrage des blaireaux retient enfin l’attention des préfets !
13 avril 2021Renatur’Action : AVES France lance sa campagne de crowdfunding pour rendre à la nature des parcelles dégradées par l’agriculture intensive
19 avril 2021Assemblée Générale du 11 avril 2021
Exercice 2020 ‚Äì version publique résumée
Nos adhérents ont reçu par email le rapport moral et le rapport financier complet.
La version publiée ici est une version publique résumée.
Rapport financier et approbation des comptes :
Présentation du bilan par Tiphaine MORAND, Secrétaire Générale d’AVES France et Christophe CORET, Président d’AVES France.
Au 31 décembre 2020, nous étions 625 adhérents à jour alors que nous n’étions que 303 en 2019 (+106%). Notre nombre d’adhérents a plus que doublé grâce aux efforts de toute l’équipe et à l’aide d’Aurélie Khelil qui nous fournit des supports de communication particulièrement qualitatifs. Notre collaboration fructueuse avec Geo Avocats, conjuguée à l’excellent travail de Frédéric Daniel et de sa petite équipe bénévole donnent de bons résultats qu’il faudra poursuivre dans les années à venir.
[…]
La trésorerie de l’association fait apparaître des réserves accumulées chaque année. Nous avions reporté 16532,58 euros en 2019. Je vous propose de reporter le résultat net positif de 2020 sur l’année prochaine, ce qui nous permettra de débuter l’année avec un solde créditeur de 30764,13 euros. Cette somme nous permettra de mettre en place sereinement nos projets et nous offrira également la possibilité de déposer de nouveaux recours en justice.
Tous les membres de l’association sont bénévoles, mais nous travaillons ponctuellement avec des travailleurs indépendants (graphistes, photographes, montage vidéo, avocats…).
Une partie importante des frais de déplacements des membres est compensée par des dons (annulation de notes de frais).
En 2021, nous prévoyons des dépenses constantes sur le poste « Frais de justice » puisque nous souhaitons protéger les animaux sauvages parfois injustement chassés et espérons obtenir notre agrément pour cela. Nous allons aussi certainement financer plus d’actions de terrain (renaturation, médiation dans les Pyrénées, loup en plaine). Cette hausse devrait être compensée par une campagne de recrutement de nouveaux adhérents et la recherche de nouvelles ressources.
Les actions soutenues :
- ACROLA : équipement d’oiseaux migrateurs pour suivre leurs déplacements.
- Aider les ours : aide à la création d’enclos forestiers pour les ours malais.
- CAP (Convergence Animaux Politique) : CAP fait le lien entre AVES France et les parlementaires, avec lesquels nous échangeons pour faire évoluer nos lois.
- Bärenpark Schwarzwald : nous soutenons le parc qui prend en charge l’ourse France (ex Glasha des Poliakov), mais aussi des loups et des lynx.
- Nous voulons des coquelicots : chaque année AVES France apporte son soutien à ce collectif contre les pesticides.
- LPO Alsace : nous avons souhaité soutenir leur projet en faveur du blaireau.
- Collectif nivernais pour une agriculture durable.
- L’Arbre à mots : nous avons cofinancé une restauration de haie et le creusement d’une mare.
- IBA : nous contribuons au fond mondial pour les ours
- Le Chêne : adhésion au refuge normand.
- ASPAS : adhésion à l’ASPAS, qui gère le collectif CAP LOUP.
- Groupe Mammalogique Normand : adhésion.
Présentation du bilan par Christophe CORET, Président d’AVES France.
Le rapport moral complet a été adressé à nos membres par mail. Ceci est une version publique résumée.
L’année 2020 a été une année difficile dans bien des domaines, puisque la crise sanitaire a mis à mal de nombreux projets. Les confinements successifs et les restrictions sanitaires nous ont contraint à décaler certains projets, plusieurs rencontres, et ont plombé le moral des troupes aussi bien au sein de l’association que dans la société en général.
Pourtant, le bilan général est assez bon. L’édition 2020 de la Journée mondiale pour sauver les ours a pu se tenir comme prévu et a été l’occasion de rencontres et de débats très intéressants. Notre campagne « Je ne suis pas coupable » a rencontré un vif succès, grâce au travail bénévole d’Aurélie Khélil et des membres du conseil d’administration. Cela nous a permis de doubler notre nombre d’adhérents, passant de 303 à 625 ! Nous avons pu finaliser notre dossier de demande d’agrément au titre de la protection de la nature, pour lequel nous sommes toujours en attente d’une décision de la part de l’administration.
L’équipe de bénévoles dirigée par Frédéric Daniel, qui se consacre aux consultations publiques, a été particulièrement efficace puisque presque toutes les consultations concernant les périodes complémentaires de vénerie sous terre ont été relayées, mais également plusieurs consultations sur les tirs de corvidés ou les abattages de nuit des renards. Le dépôt de recours administratifs par Coline Robert et Andrea Rigal Casta du cabinet Geo Avocats s’est soldé par la suspension de deux arrêtés et a permis d’éviter la mort d’environ 3000 renards en Seine-Maritime et dans la Somme.
Sur le dossier des montreurs d’ours et de loups, la majorité des fêtes médiévales ont été annulées, ce qui nous a offert un peu de répit. Le temps habituellement consacré à la recherche de ces spectacles a pu être dédié aux échanges avec les parlementaires, et notamment les rapporteurs des propositions de projets de loi sur l’amélioration du bien-être animal portés par Cédric Villani d’une part et plusieurs députés de la majorité de l’autre. Après moult rebondissements et le dépôt de plusieurs amendements pour renforcer le texte, la proposition de loi portée par la majorité a été adoptée par l’assemblée nationale début 2021 et devra maintenant être examinée par le Sénat.
Toujours sur la faune sauvage captive, AVES France et Four Paws ont rendu publique leur enquête sur les faux sanctuaires, et notamment sur l’association Caresse de tigre. Notre enquête a permis la saisie judiciaire des 14 félins présents sur le site. Une plainte pénale a été déposée. Elle est toujours en cours d’instruction.
NOS ACTIONS EN 2020 :
Papouk le Pizzly, un ours polaire pas comme les autres :
Afin de relancer la dynamique en 2021, malgré un contexte pandémique toujours compliqué, nous allons faire appel à des volontaires en service civique pour contacter les écoles.
Les infos sur le spectacle : www.papouk.org
Journée mondiale pour sauver les ours :
Elle a eu lieu à Paris, au VG Lab, grâce au soutien de Amadeus et Eric de Romain.
La matinée a été rythmée par des rencontres autour des stands des associations partenaires :
- Aider les Ours
- Animals Asia
- AVES France
- Alternativer wolf und Barenpark Schwarzwald
- panda.fr
- Sophie Larroche (qui a exposé ses sculptures d’ours et animé un petit atelier de sculpture).
- des activités pour les enfants (rencontre avec notre ourse polaire Aiyanna, atelier moulage d’empreintes, atelier dessin, animation Le Petit Reporter avec Radio Parole d’animaux…).
L’après-midi était réservée à un cycle de conférences :
- Le panda géant, l’ours endémique de Chine, reste menacé. – Jérôme Pouille
- Montreurs d’ours, bientôt la fin ? – Christophe Coret
- L’Alternativer Wolf un Bärenpark Schwarzwald : expertise dans la prise en charge d’ours sauvés de l’exploitation par des êtres humains. – Catherine Rutz
- L’ours noir d’Asie : entre enfer et paradis. – Michèle Jung
- L’ours polaire a-t-il sa place en captivité ? – C’est assez !
- Réhabilitation d’ours malais orphelins. – Marie-Astride Chappe
Réunions publiques et officielles :
Seulement dans la version complète.
RIP – Référendum d’Initiative Partagée :
Seulement dans la version complète.
Animaux sauvages captifs :
Depuis 2019, AVES France participe à la mission ministérielle sur le bien-être animal. Notre principale demande était l’arrêt des spectacles de montreurs d’ours et de meneurs de loups. Nous avons travaillé d’arrache-pied pour convaincre les députés, les sénateurs et les ministres qui se sont succédé.e.s au ministère de la transition écologique. Tous semblaient convaincus qu’il n’était plus normal de voir un ours ou des loups dans des fêtes médiévales. Four Paws, qui possède plusieurs sanctuaires pour les ours, s’est engagée à prendre en charge l’ensemble des ours actuellement exploités pour des spectacles en France, si l’Etat prend la décision d’interdire leur détention.
Les politiques ont été marqués par l’histoire de l’ours Micha, que nous avions filmé en septembre 2019 lors de sa dernière représentation. Nous avions envoyé nos images au Ministère. Parallèlement, One Voice dénonçait les conditions de captivité des 3 ours chez les Poliakov. Micha avait été saisi et placé dans un établissement pour être soigné, mais il est mort le 12 novembre 2019. Quelques jours plus tard, nous avions obtenu la saisie des deux autres ours, libérés du joug des Poliakov.
Le refuge de l’Arche a pris en charge l’ours Bony.
Glasha est partie pour l’Allemagne, au Bärenpark Schwarzwald de la Fondation pour les ours. Elle a été renommée Franca. La Fondation pour les ours possède deux parcs en Allemagne et pourrait également prendre en charge des ours, mais aussi des loups.
Nous avons expliqué à de nombreuses reprises au ministère que les places en sanctuaires pour des ours et des loups étaient rares, et que ces animaux, souvent traumatisés par des années de contraintes, pouvaient avoir la chance de rejoindre des établissements spécialisés dans leur prise en charge, pour retrouver une vie d’ours ou de loup « la plus naturelle possible ». Cependant, aucun sanctuaire ne pourra conserver des places indéfiniment. C’est pourquoi nous souhaitons qu’il soit mis un terme à ces activités le plus rapidement possible.
Nous avons également demandé au ministère qu’il travaille sur une définition juridique (ou un cahier des charges strict) pour les établissements qui se qualifient de refuges ou de sanctuaires. Nous rejoignons sur ce sujet les demandes de l’association Code Animal, avec laquelle nous participons à un collectif réunissant des associations de protection animale et des structures d’accueil. Nous demandons aussi l’interdiction des spectacles dans les zoos et l’interdiction de détention des animaux pour lesquels la mission de conservation n’est pas justifiée, en raison de l’impossibilité de les réintroduire dans leur milieu naturel (à l’instar des ours polaires).
Faux sanctuaires – Plainte contre Caresse de tigre :
AVES France et FOUR PAWS enquêtaient depuis 2019 sur les faux sanctuaires qui détiennent des animaux sauvages en France. Le président d’AVES France a été entendu en décembre 2019 par le service départemental de l’OFB de Seine-Maritime, suite à l’envoi d’éléments au Ministère de la transition écologique. Notre plainte a été enregistrée et nous avons régulièrement transmis d’autres éléments aux enquêteurs afin de l’étayer. Nous n’avons révélé l’affaire publiquement qu’en fin d’année 2020, suite à la perquisition qui a permis la saisie judiciaire des 14 félins détenus par l’association Caresse de tigre.
Nous avons créé un site internet dédié pour révéler l’affaire (caressedetigre.info) et envoyé des communiqués à la presse. Nous savions qu’il y aurait une opposition locale de la part de certains journalistes mal informés et des fans de cette structure, ce qui nous a valu un déferlement de haine sur les réseaux sociaux, mais aussi la publications d’articles de presse particulièrement à charge dans la presse locale (Paris Normandie, Le Courrier Cauchois), journaux qui depuis des années faisaient la promotion de l’association Caresse de tigre et qui n’ont pas voulu croire qu’ils avaient pu être abusés. D’autres journalistes ont heureusement fait leur travail et ont étudié nos éléments avant de publier leur sujet.
Le choix de révéler cette affaire dans la presse a été fait suite à la perquisition du 24 novembre 2020. En effet, nous pensions que les plus jeunes animaux seraient saisis et confiés à l’association Tonga Terre d’accueil, qui était présente à la demande de l’OFB. Malheureusement, la vétérinaire de la DDPP de Seine-Maritime s’est opposée à ce retrait. Les animaux ont donc été saisis (saisie judiciaire), mais sont restés chez Caresse de tigre. Ce n’est pas la première fois que la DDPP s’immisce dans une enquête de l’OFB et cela nous a rappelé les manquements de cette administration qui ont conduit à la mort de l’ours Micha. Nous avons donc, à nouveau, alerté le ministère sur cette problématique.
Aujourd’hui, l’enquête est encore en cours. Nous nous sommes rendus à trois reprises chez Caresse de tigre (deux fois en 2019 et une fois en 2020), et chaque visite nous a permis de découvrir de nouvelles infractions. Nous avons repris l’ensemble du dossier avec le cabinet Geo Avocats et adressé une nouvelle plainte au procureur de la République de Rouen en fin d’année 2020.
FOUR PAWS a enquêté dans d’autres établissements et a transmis ses informations aux autorités. Nous considérons que nous avons les preuves de liens entre plusieurs structures en France qui se font passer pour des sanctuaires ou des refuges, alors qu’ils s’échangent les animaux qu’ils laissent se reproduire, parfois même pour les renvoyer dans le monde du spectacle. Nous avons profité de cette enquête pour demander au ministère qu’ils définissent les notions de refuges ou de sanctuaires dans la loi, et notamment que la reproduction y soit strictement interdite, tout comme les contacts entre le public et les animaux.
Plainte contre les Poliakov :
Le procès des Poliakov devait se tenir le 8 avril 2020, mais il a été reporté à cause de la pandémie. AVES France étant partie civile dans cette affaire, nous avons tout de même préparé le dossier avec Maître Coline Robert, qui plaidera lors de l’audience (12 mai 2021). Nous avons notamment reçu des attestations du Barenpark, qui a pris en charge l’ourse Glasha (désormais Franca) et retrouvé dans nos archives des preuves de nos nombreuses alertes envoyées à la DDPP du Loir-et-Cher. Nous demanderons, entre autres, la saisie de l’ensemble des animaux du couple et l’interdiction de détenir des animaux à l’avenir. AVES France organisera une manifestation devant le tribunal pénal de Blois le 12 mai 2021.
Visite du Barenpark Schwarzwald :
Parce que nous étions curieux de voir comment Franca (ex Glasha) évoluait depuis qu’elle a été sortie de son horrible cage chez les Poliakov, une partie de l’équipe s’est rendue au Bärenpark du 28 au 30 août 2020. L’équipe du parc nous a très bien reçus et Catherine Rutz, que certains avaient rencontrée lors de la Journée mondiale pour sauver les ours, a été notre guide et notre interprète durant ces deux jours. Nous y avons découvert une ourse métamorphosée, même si elle montre parfois encore des signes de stéréotypie.
L’équipe a décidé d’apporter, en plus d’une aide financière, une aide humaine lors des sessions de travaux du parc. Nous devions nous y rendre le 24 octobre 2020, mais les restrictions sanitaires nous en ont empêché… ce n’est que partie remise.
Actions de terrain :
La crise sanitaire n’a pas eu raison de la détermination de nos membres et de nos structures partenaires. AVES France a participé financièrement au creusement d’une mare à Guenrouet, en collaboration avec l’association L’arbre à mots. Frédéric Daniel a pu participer à cette action et le résultat est épatant. 5 pontes de grenouilles agiles et plusieurs tritons palmés ont déjà été observés. Nous espérons que la faune reviendra très vite sur ce site et ne manquerons pas de vous transmettre des photos via nos réseaux sociaux. Le suivi naturaliste sera assuré par Jérôme Legentilhomme, qui organisera des sorties pédagogiques avec l’association l’Arbre à mots. Des haies ont également été plantées sur une autre parcelle. Nous vous parlerons bientôt d’un nouveau projet avec notre campagne Renatur’Action.
De nouveaux statuts et une demande d’agrément :
Manifestations et évènements :
Comme chaque année, Christophe Coret a tenu une conférence sur les ours (le 19 octobre 2020) pour les étudiants soigneurs animaliers de la ferme Souchinet (Aisne).
La crise sanitaire qui frappe le monde entier nous a contraint à annuler notre participation à plusieurs évènements, d’où une activité particulièrement réduite.
Nous avons tout de même réunis des dizaines de militants pour défendre les renards en Seine-Maritime, avec une manifestation devant la préfecture le 31 juillet 2020 et un rassemblement devant le tribunal administratif de Rouen le 2 septembre 2020.
17 février 2020 : sortie oiseaux à Decize
12 décembre 2020 : participation au rassemblement lors de la journée de l’anniversaire de la COP21 devant la Préfecture de Nevers.
Sylvie Cardona a également participé à la marche pour le climat et au réseau naturaliste bourgogne Franche Comté, dans le cadre de la réalisation d’un Atlas des mammifères de Bourgogne (cartographie des mailles autour de sa commune).
Frédéric Daniel a organisé une sortie herpétologique nocturne avec un herpétologue sur la commune de Guenrouet (groupe de 9 personnes).
CAP – Convergence Animaux Politique :
Consultations publiques, plaintes et recours administratifs :
Lorsqu’un projet d’arrêté est mis à la consultation du public, nous le lisons, l’analysons et essayons de trouver des failles. Souvent, ce ne sont que des copies des arrêtés pris l’année précédente, reproduits presqu’à l’identique et sans la moindre justification.
Pourtant, les administrations locales ne devraient pas autoriser l’abattage de renards la nuit sans en justifier l’intérêt, ou autoriser une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau sans l’expliquer, ou encore abattre certaines espèces protégées comme le Choucas des Tours sans avoir cherché d’autres moyens pour protéger les cultures.
Nous tentons donc de déceler les failles de ces projets d’arrêtés pour alerter l’administration et lui offrir une chance de se mettre en conformité avant la publication de l’arrêté final. Nous relayons ces consultations sur notre site internet dédié https://www.consultationspubliques.aves.asso.fr avec des instructions les plus claires possibles pour vous aider à y participer. Il suffit souvent d’envoyer un message en vous inspirant des arguments que nous mettons à votre disposition. En vous inscrivant à la newsletter spécifique aux consultations, vous recevrez toutes les nouvelles consultations relayées, afin de n’en rater aucune : https://www.consultationspubliques.aves.asso.fr/inscription-a-la-newsletter/
Même si vous trouvez que l’administration ne prend pas assez en compte vos réponses, sachez que de plus en plus de départements n’autorisent plus la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau. Plus nous serons nombreux à dénoncer ces pratiques injustifiées, plus l’administration devra se justifier lors de ses prises d’arrêtés.
Nous travaillons inlassablement avec des juristes, des avocats et des bénévoles sur la recherche d’arguments pour contrer les décisions des préfectures. Nous échangeons avec les autres associations (ASPAS, Meles, One Voice, Groupes mammalogiques, centres de soins, collectif renard blaireau…) pour être toujours plus efficaces et défendre au mieux les animaux sauvages. Le meilleur moyen de nous aider est de répondre aux consultations, ce qui nous donne un poids non négligeable lorsque nous déposons des recours devant les tribunaux administratifs.
+ d’infos dans le rapport moral complet.
Recours et plaintes :
Le cabinet Geo Avocat nous accompagne devant les tribunaux pour défendre les animaux sauvages, qu’ils soient libres ou captifs.
AVES France a investi 10.999€ en 2020 pour la défense des animaux sauvages devant les tribunaux.
Le détail de nos actions juridiques a été publié dans le rapport moral complet.
Ours dans les Pyrénées :
Nous avons également lancé un projet d’écoute des bergers et des éleveurs afin de mieux comprendre leurs difficultés. Le but est évidemment de nouer un dialogue sincère avec eux afin de trouver des solutions pérennes pour que la cohabitation hommes/ours se passe le mieux possible.
Ces rencontres ont été positives et nous montrent que loin de ce que peuvent nous rapporter les médias, les bergers et éleveurs rencontrés sont prompts à dialoguer. Ils recherchent déjà par eux-même des solutions pour protéger leurs troupeaux. Ce projet va se poursuivre et se développer en 2021. Il est supervisé par Stephan Carbonnaux, naturaliste grand connaisseur des ours et passionné par le Sauvage, qui postule pour intégrer le conseil d’administration d’AVES France.
Nous avons également déposé une plainte contre X à la suite de l’abattage par arme à feu d’un ours brun sur la commune d’Ustou le 9 juin 2020.
Cohabitation avec le loup :
Christophe Coret a rencontré à plusieurs reprises les responsables de la DDTM et de l’OFB de Seine-Maritime, puisqu’un loup y est présent depuis fin 2019. Ce loup serait responsable d’une cinquantaine d’attaques sur des ovins.
Nous nous sommes rendus sur le terrain le 13 octobre 2020 afin de dialoguer avec un exploitant agricole de Mesnières-en-Bray qui a subi plusieurs attaques. Nous nous sommes également rapproché de Meuse Nature Environnement, qui rencontre les mêmes problématiques d’attaques sur de l’élevage en plaine.
Projets d’avenir :
Nous allons poursuivre notre projet d’écoute et d’accompagnement des bergers et éleveurs dans les Pyrénées. L’arrivée de Stephan Carbonnaux dans l’équipe devrait nous permettre de développer de nouveaux projets.
Nous allons lancer une campagne Renatur’Action afin de rendre des zones sauvages à la nature.
Nous espérons enfin pouvoir participer aux sessions de travaux au Bärenpark, en Allemagne. Nous continuerons à mobiliser pour obtenir l’interdiction des spectacles avec des ours et des loups, et souhaitons lancer une campagne contre l’utilisation d’animaux sauvages dans la culture (clips, films, documentaires, photos…).
Nous allons être rejoints par des volontaires en Service civique, puisque l’association a reçu son agrément. Nous aurons désormais un bureau totalement dédié à l’association à Rouen, notre siège social.
Notre équipe continuera à relayer les consultations publiques, principalement contre les périodes complémentaires de vénerie sous terre du blaireau.
Nous travaillerons également à la réhabilitation du renard.
Monique Morin et Hervé Bocquet s’engagent à organiser et animer au moins deux sorties nature par an, principalement dans l’Allier.
Sylvie annonce qu’elle choisit de quitter la vice-présidence de l’association. Elle développera les sorties locales et les actions autour du retour du loup, notamment le travail avec CAP.
Nouveau bureau et nouveau conseil d’administration :
- Christophe CORET, Président
- Frédéric DANIEL, Vice-Président
- Tiphaine MORAND, Secrétaire Générale
Le conseil d’administration est composé des membres du bureau, ainsi que des membres suivants :
- Hervé BOCQUET
- Stephan CARBONNAUX
- Sylvie CARDONA
- Tiphanie GOBERT
- Monique MORIN
- Nicole SOTEAU