L’ours Micha et le singe Mina exploités par les Poliakov lors d’une soirée privée à Villenave d’Ornon le 22 décembre 2018
14 septembre 2019¬∞ CELSIUS, l’art en faveur de la cause environnementale et animale
25 septembre 2019L’ASPAS a filmé des chasses aux sangliers prisonniers dans des parcs grillagés : la violence est insoutenable. Demandons, avec l’ASPAS, l’interdiction de ces véritables parcs d’attractions pour chasseurs, incontrôlables mais encore légaux en France.
Très peu connue, la chasse d’animaux en captivité n’est pas anecdotique puisqu’elle concerne environ 1 300 parcs et enclos partout en France qui détiennent au total entre 50 000 et 100 000 animaux : cerfs, chevreuils, mouflons, daims, etc. La chasse peut y être une activité personnelle des propriétaires ou une activité commerciale : les propriétaires font payer à des chasseurs le droit de venir tuer des animaux.
L’ASPAS a assisté à plusieurs chasses commerciales aux sangliers entre novembre 2018 et février 2019 dans un parc situé en Nouvelle-Aquitaine.
Des images et témoignages édifiants de cruauté
Les animaux ne pouvant pas s’enfuir, les chasseurs ne les tuent pas immédiatement mais les font courir le plus longtemps possible, en utilisant des chiens. Le parc est parcouru par tout un réseau de pistes permettant aux chasseurs de s’amuser à harceler les sangliers en voiture ou en quad pendant des heures. √Ä la fin, les sangliers acculés sont déchiquetés vivants par les chiens ou sont tués par les chasseurs avec des épieux ou des fusils. Nos enquêteurs ont été choqués de constater à quel point les chasseurs se réjouissaient de la souffrance volontairement infligée à ces animaux.
Les sangliers utilisés pour ce genre de chasse sont élevés sur place ou dans des élevages spécifiques en France ou à l’étranger. Leur importation est autorisée. La chasse en captivité est pratiquée dans deux types de structures qui diffèrent au sens réglementaire : les « parcs », dans lesquels la chasse est autorisée pendant les mêmes périodes qu’à l’extérieur ; les « enclos », dans lesquels la chasse est autorisée toute l’année. L’opacité règne car les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), chargés de contrôler la chasse partout ailleurs, n’ont pas le droit d’entrer dans les enclos sans mandat particulier. Les évasions d’animaux sont fréquentes, ce qui pose des problèmes sanitaires car leur origine est souvent inconnue.
L’ASPAS demande l’interdiction de la chasse en captivité
La chasse en captivité est particulièrement cruelle et totalement aberrante sur le plan écologique, dans un contexte où les responsables cynégétiques disent régulièrement rencontrer des difficultés pour « réguler » les sangliers en liberté. L’ASPAS demande l’interdiction de la chasse en captivité.
Une pétition est lancée pour soutenir cette demande :
www.aspas-nature.org/chasse-enclos