Comment se promener dans les bois sans se faire tirer dessus
1 novembre 2014Un empoisonnement universel de Fabrice Nicolino
16 novembre 2014AVES France a rejoint en novembre 2014 le collectif CAP Loup. A ce titre, nous vous invitons nombreux à signer la pétition suivante : http://www.mesopinions.com/petition/animaux/vive-loup-vive-pastoralisme/12096
PETITION :
La France s’est lancée dans la chasse aux loups, espèce protégée, alors que 75% des Français trouvent inacceptable qu’on abatte cette espèce*. Nous interpellons Mme la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, afin qu’elle écoute la demande de la majorité des citoyens, et qu’elle mette fin à cette campagne de haine contre les loups et ceux qui les protègent.
Nous demandons à Mme Ségolène Royal :
‚óè de mettre fin à la politique des tirs et de faire appliquer une véritable protection du loup. Il faut réaffirmer clairement son statut d’espèce protégée. La destruction systématique de loups ne doit plus être envisagée comme un mode de gestion. Les tirs ne résolvent en rien les difficultés des éleveurs et torpillent la cohabitation entre le pastoralisme et le loup.
‚óè de favoriser un élevage responsable et compatible avec la conservation de la biodiversité. Aimer le loup n’est pas délaisser le berger ! Les aides financières liées au loup permettent leur embauche et la réfection des cabanes: le loup crée de l’emploi et fait revivre les alpages, ne l’oublions pas. L’État doit encore mieux accompagner les éleveurs volontaires pour développer des techniques pastorales alte rnatives aux tirs, en accord avec les enjeux écologiques et les attentes de la société.
‚óè de ne plus indemniser les éleveurs qui ne gardent pas ou ne protègent pas suffisamment leurs troupeaux. Les très grands troupeaux mal gardés entraînent une dégradation écologique de nos montagnes et concentrent l’essentiel des difficultés de cohabitation avec le loup. D’autre part, l’élevage ovin ne survit que grâce aux subventions publiques et reçoit chaque année plusieurs centaines de millions d’euros (hors aides spécifiques liées au loup). Les contribuables sont en droit de demander des comptes sur ce que l’on fait de leurs deniers.
‚óè de faire cesser la haine qui sévit autour du loup et de ses protecteurs. Des (ir)responsables politiques n’hésitent pas à mentir au sujet du loup pour s’attirer les faveurs d’un public sensible. Nous demandons à ce que cesse cette désinformation malhonnête, et nous sommes à la disposition des médias pour une information plus objective sur ce dossier.
Protéger les loups, c’est protéger le patrimoine naturel de tous les Français !
Les associations de CAP Loup
*sondage IFOP septembre 2013 pour l’ASPAS et One Voice
¬© Photo : Juan José Gonz√°lez Vega – GNU